Centre de santé de Débi au Niger

Le centre de santé intégré de Debi, situé dans le village du même nom, présente aujourd’hui une image peu reluisante. Construit en 2001, la vétusté des bâtiments et le manque d’équipements adéquats sont les principaux problèmes qui assaillent ce centre de santé très fréquenté. C’est le constat que l’équipe du GTT chargé de l’évaluation des besoins.

Le centre de santé intégré de Debi, situé dans le village du même nom, présente aujourd’hui une image peu reluisante. Construit en 2001, la vétusté des bâtiments et le manque d’équipements adéquats sont les principaux problèmes qui assaillent ce centre de santé très fréquenté. C’est le constat que l’équipe du GTT chargé de l’évaluation des besoins.

Au centre de santé de Debi, un seul regard suffit pour se rendre compte de l’état de vétusté très avancé du centre. Plafonds complètement défoncés, portes et fenêtres gâtés, peinture en délabrement, c’est ce visage qu’offre ce centre à tous visiteurs.

Selon l’infirmier Maman Laminou, premier responsable du centre, il y’a longtemps que la structure n’a bénéficié d’aucun projet de rénovation. Pourtant, à chaque fois les responsables se plaignent au niveau des autorités. « Vous voyez, c’est des locaux vétustes. Ça fait longtemps que ce bâtiment est comme ça. Nous avons un plafond qui est complètement gâté, les portes et fenêtres sont gâtées. Nous plaidons chaque fois auprès des autorités pour qu’elles nous viennent en aide, parce que les recettes que nous gagnons ne peuvent pas suffire pour rénover tout ça. Et puis, ce n’est pas tout, les latrines aussi sont en mauvais état, nous n’avons pas de salle de suite de couche digne de ce nom », indique l’infirmier.

Outre les problèmes d’infrastructures, le centre est également confronté à un manque criard d’eau potable dans les salles bien que l’eau courante soit disponible dans la cour. « Nous nous sommes réunis avec le COGESS pour voir comment raccorder les salles à l’eau courante mais jusque-là nous n’avons pas encore trouver de solution. C’est avec les seaux que nous enlevons l’eau pour mettre dans la salle d’accouchement », révèle l’Infirmier Chef de poste.

La salle d’accouchement et la salle de suite de couche du centre de santé de Debi est l’un des services qui souffre le plus du manque d’équipements. « A la maternité, il y’a beaucuop de matériels qui manquent, tels que des ventouses, pour pouvoir prendre en charge les femmes qui viennent en travail. Nous avons aussi les poires pour pouvoir désobstruer les narines des enfants et les bascules pèses bébés. Tenez-vous bien que nous n’avons pas de table de réanimation, de tensiomètre, etc. ».

Ici nous n’avons de pas de vidoir. C’est dans un ancien puits situé à l’intérieur du CSI qui joue ce rôle.

Le centre de santé de Debi est composé d’une salle de consultation primaire curative, un magasin, une salle de soin, une salle de planification familiale, une salle de consultation prénatale, une salle de consultation primaire curative pour des enfants et un point de vente.

C’est suivant cette triste réalité que, à l’instar de tous les sites d’implémentation du modèle d’excellence, le CSI de Debi sera rénové pour tenir compte des exigences du circuit de patient défini par le GTT et les exigences minimales en matière d’offre de soins de santé durable.

C’est par une note de satisfaction que la réunion de trois (3) jours s’est achevée et rendez-vous a été pris pour la prochaine rencontre qui, déjà, est fortement attendue par les différents acteurs qui ont pris l’engagement de réussir le pari salvateur de l’intégration des soins de santé PFPP-SMNI et nutrition.

En rappel, cet atelier régional a connu la participation effective de tous les membres du consortium de l’initiative, des présidents GTT des 3 pays de référence et de l’OOAS.